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Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique,  cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.

De Nantes à Brest, puisque ce sont les villes qui bornent notre éloignement géographique, nous utilisons le blog comme canal de nos coups de coeur !

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18 octobre 2007 4 18 /10 /octobre /2007 21:25

Film américain de Paul Greengrass
Avec Matt Damon, Julia Stiles, Joan Allen
Sorti le 12 septembre 2007

Depuis plusieurs décennies déjà, l'industrie du cinéma nous abreuve de suites plus ou moins approximatives de succès parfois inattendus, la grande tendance étant à la trilogie, de préférence annoncée dès la sortie du deuxième volet, pour assurer le coup, juste au cas où....
Certains font date et référence : StarWars, Indiana Jones (dont le quatrième opus est enfin en tournage à Hawaï).
D'autres au contraire sont très discutables : Les Visiteurs, American Pie, Basic Instinct, Pirates des Caraïbes, voire même Matrix.

Point de tout cela ici. Etonnant penserez-vous, mais les trois films de cette trilogie vont crescendo. Le premier volet (La Mémoire dans la peau - The Bourne Identity) sorti en 2002 est, au mieux, un honnête film d'espionnage/action dans lequel un Matt Damon un peu empoté tout de même est juste crédible. La mise en scène est moyenne, l'ensemble a le look un peu daté ou désuet de la fin des années 80 / début 90, un peu dans l'esprit est-allemand. J'ai vraiment eu l'impression de regarder un film bien antérieur à 2002.
Bref, le bon Jason Bourne, à l'instar d'un XIII, ne se souvient de rien, mais il est manifestement trempé dans des trucs bien gravos. Il est traqué pendant une bonne heure et demie et en chie des ronds de chapeau, avant une "happy-end" bien à l'américaine, mais qui laisse quand même des questions en suspend sur l'histoire du personnage. Tout aurait pu s'arrêter là, sans que ça n'émeuve grand monde. Evidemment, le spectateur ne connait rien à l'intrigue non plus et découvre la vérité en même temps que le héros. Recette bien connue pour faire tenir le soufflé...

Personnellement, je suis complètement passé à travers le deuxième volet sorti en 2004. Mais comme je suis un "E-mule" d'Internet (wow, cette vanne va encore me coûter un paquet en droits d'auteur...), j'au pu découvrir La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy) avant d'aller voir le dernier épisode au ciné.
Et là, surprise : on change totalement d'échelle. Moyens visiblement plus importants, réalisation soignée, dynamique (ce n'est plus le même réalisateur non plus...). L'ensemble est captivant, l'action est menée tambour battant, j'ai vraiment été tenu en haleine par l'histoire, enrichie au passage par rapport au premier film. Entre temps, j'ai trouvé que Matt Damon avait "progressé", il fait un peu moins "jeune premier" un peu tendre...
Au final, même s'il est construit dans la perspective évidente du troisième volet, La Mort dans la peau (The Bourne Supremacy) reste très largement supérieur au premier opus. En tout cas, son visionnage est quasiment indispensable avant de voir La Vengeance dans la peau (The Bourne Ultimatum).

La Vengeance dans la peau (The Bourne Ultimatum) clôture donc le cycle. Ceux qui l'ont vu sauront comme moi qu'on ne devrait pas voir un quatrième épisode pointer le bout de son nez, ou alors pas avant 2020... Ici, les ingrédients du deuxième sont réutilisés à des dosages variables, mais avec bonheur. L'action est vraiment trépidante, le suspens haletant, le rythme effréné. Beaucoup de scènes sont filmées en caméra très mobile (sur l'épaule?) pour renforcer encore la rapidité de l'action. Peut-être trop parfois, car cela se fait au détriment de la lisibilité de l'image. Ca peut devenir un peu fatiguant, mais voilà bien le seul petit bémol que j'introduirais à ma prose. Par ailleurs, la bande son (genre "carton" pour djeunz) colle parfaitement à l'action. Une vraie réussite donc, une petite (bonne) surprise aussi.

Jean-François

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17 octobre 2007 3 17 /10 /octobre /2007 18:50

Film franco-libanais de Nadine Libaki
Avec Nadine Libaki, Yasmine Elmasri, Sihame Haddad
Sortie le 15 août 2007

Tout d’abord, cette affiche. A mon goût, la plus belle de l’année (en 2, sans trop me concerter, je mettrais volontiers celle de "Un Secret", avec le dos nu de Cécile de France). Si une affiche doit à la fois attirer de spectateur sans le tromper sur la marchandise, l’objectif est magnifiquement atteint.

Caramel nous dépeint un univers de femmes dans un lieu pour les femmes, l’institut de beauté. Ca vous rappelle quelque chose, n’est ce pas ? Ceux qui auront répondu « Venus Beauté » ont bien sûr gagné (facile !). Nous ne pouvons que saluer l’audace de la réalisatrice pour avoir osé traiter un thème qui était déjà le centre d’un film réussit. Ici, l’action se passe à Beyrouth. Ca change beaucoup de choses sur le contexte mais, au final, pas tant que ça. Les préoccupations des femmes ici comme ailleurs, c’est l’amour.  C’est en tout cas le message du film et je dois admettre que l’idée me séduit.
 
Voici une chronique de la vie de tous les jours, de petits riens ou papillonnent petites joies et grandes déceptions, et parfois son contraire. Chacune échafaude fragilement des projets simples ou ambitieux. Toutes ces femmes sont attachantes et belles dans leurs séductions, à commencer par la réalisatrice, Nadine Libaki, qui se met elle-même en scène. Pour notre plus grand bonheur car, non contente de jouer juste, elle illumine l’écran par sa grâce et sa beauté.
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13 octobre 2007 6 13 /10 /octobre /2007 17:20

Drame de Claude Miller, avec Cécile de France, Patrick Bruel, Ludivine Sagnier, Julie Depardieu, sorti le 03 octobre 2007

 

Dans la France des années cinquante, François est un jeune garçon chétif et bien mal à l’aise. Fils unique, il s’invente un frère imaginaire, sportif et courageux, comme son père (P. Bruel) dont le regard chargé de déception l’accable chaque jour. Adolescent, François apprendra de la bouche de Louise – une amie de la famille – l’histoire de sa famille, dévoilant ainsi le Secret qui lui permettra de se construire.

 

Un film grave, beau et émouvant ; surprenant aussi lorsque l’on navigue entre les années 80 (filmées en noir et blanc), les années 50 (en couleur) et la période de l’occupation. J’ai aimé la façon dont Miller présente la montée du fascisme, dans l’insouciante France du Front Populaire, la qualité de la photographie, l’œil du réalisateur.

  

J’ai moins aimé la narration, ça me rappelle les films sur la vie de Pagnol et c’est pour moi synonyme d’ennui… j’ai trouvé Miller un peu superficiel par moment, survolant un peu la psychologie des personnages : j’aurais aimé mieux les connaître, en savoir plus, mieux cerner leurs réactions, peut-être limiter les retours aux années 1980 (qui finalement n’apportent pas grand-chose) pour se concentrer sur la période des années 40 ?

  

Quoi qu’il en soit, le scénario et le talent de Miller en font un film touchant, j’ai trouvé Ludivine Sagnier bien moins médiocre que d’habitude, Cécile de France, Patrick Bruel et Julie Depardieu convaincants. A conseiller sans hésiter.

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10 octobre 2007 3 10 /10 /octobre /2007 15:03

Le cas Burgalat

 

Dans le landerneau du petit univers musical français, Bertrand Burgalat est souvent cité en référence. Encensé par la critique, adulé par ses pairs, idolâtré par ses fans, ce producteur arrangeur auteur compositeur interprète remixeur DJ ne laisse pas indifférent. J'ai testé pour vous.

Rock & Folk septembre 2007, page 82, le redac-chef Manoeuvre himself écrit ses quelques lignes : « Dans un mood Motown, les deux hommes balancent un de ces morceaux pièce montée comme on croyait que seul Berry Gordy ou Gramble & Huff en avaient le secret. » plus loin on lit « Oeuvre presque parfaite... » ; l'objet du délit : le dernier Burgalat, Chéri BB, que la presse musicale soutient massivement vient de paraître, exclusivement distribué sur Itunes ou en commande sur le site du label. La réputation du monsieur n'étant plus à faire et ce petit jeu de piste m'amusant, je commande ledit objet ainsi qu'un live de Burgalat avec le groupe AS Dragon parut en 2001 dont j'avais entendu tellement de bien.

Avant d'évoquer ces disques, les présentations : Burgalat est né en Corse en 1963, fils de haut fonctionnaire, il apprend le piano jusqu'au jour où âgé de dix ans, il assiste à un concert de Pink Floyd et trouve sa vocation. Décidé à faire carrière, il fait ses armes comme producteur, notamment pour un groupe d'indus slovène Laibach, avant de développer son propre style. La musique de Burgalat est profondément encrée dans les années soixante, toutes les années soixante : la soul de Motown, la période yéyé, le rock progressif, tout ceci est peint avec malice et remodelé dans une atmosphère d'electropop et d'easy listening. Admettons-le, sa musique n'est pas forcément évidente d'accès, Burgalat étant avant tout producteur, ça s'entend : couche sur couche, nappes d'orgues, basses aériennes, textes chuchotés et longues envolées phoniques... on est plus proche de la musique de laboratoire que du power trio !

Mais toute présentation de Burgalat serait incomplète si l'on n'évoquait pas le Label Tricatel, bébé chéri de notre Chéri BB. Créé il y a une dizaine d'années, Tricatel est un label qui regroupe une trentaine d'artistes et dont le studio d'enregistrement se trouve à Paris. Petite entreprise artisanale, Tricatel suit son bonhomme de chemin sans dévier de sa route et de ses exigences. Parmi les artistes étiquetés Tricatel, on retrouve quelques vieux à l'instar de David Whitaker (arrangeur légendaire, Gainsbourg, le Comme d'habitude de Cloclo, Lee Hazlewood, Air, Daho, Eurythmics, ...), quelques succès comme Helena Noguerra, un album des High Llamas, l'américaine April March, ou encore Michel Houellebecq, Valérie Lemercier, ou le groupe AS Dragon dont nous reparlerons plus loin.

 

Comme précisé plus haut, mon choix s'est porté en premier lieu sur le dernier opus signé Burgalat : Chéri BB. J'ai trop peu de recul pour en faire une critique sérieuse, mais je peux livrer ici quelques premières impressions : le début de l'album surprend. Deux instrumentaux à tendance progressive devraient ravir l'amateur de claviers. A partir du troisième titre, Burgalat greffe des textes ; bien entendu il chante assez mal, même si sa voix me rappelle un peu celle d'Eno, sa musique aussi parfois... Le titre cinq est remarquable, This Summer night est une collaboration avec le légendaire Robert Wyatt (Soft Machine) qui prête sa voix sur ce titre soul, sucré, sexy, superbement arrangé et produit, réellement une pépite, comme le soulignait Manoeuvre dans sa critique de septembre. Bonne impression générale donc, même si parfois un peu hermétique et poussif dans les arrangements, plus spectorien que Spector, ce mélange d'électro, d'easy-listening fait tout de même mouche, quelque part entre Air, Gainsbourg, Philippe Katerine, Steevy Wonder ou les Temptations...

L'autre album sélectionné est un live qui témoigne de la rencontre de Burgalat et du groupe rock AS Dragon, fer de lance de Tricatel. A sa sortie en 2001, ce disque avait également reçu un accueil des plus chaleureux. C'était donc pour moi l'occasion de faire aussi connaissance avec AS Dragon qui comptait parmi ses membres un guitariste fort apprécié sur ce blog, le suédois Peter Von Poehl. Ce disque est intéressant en plusieurs points : d'abord c'est une live, donc pas ou peu de triche, puis le côté rock d'AS Dragon donne une autre dimension aux compositions de Burgalat. Encore une fois, il est un peu tôt pour donner un avis définitif mais la première impression est assez bonne, sans doute plus accessible que Cheri BB tout en gardant la « Burgalat's Touch », ce live est tout à fait recommandable pour une entrée dans l'univers Tricatel.

 

Burgalat est bel et bien un personnage à part de la scène francophone, un sens de la mélodie extraordinaire, un arrangeur et producteur de très grand talent, on retrouve son travail sur bien des albums, comme l'excellent disque de reprises de Gainsbourg de Mick Harvey (l'un des Bad Seeds de Nick Cave) sorti en 1995 et dont Burgalat avait signé les arrangements. La visite du site http://www.tricatel.com/ permet d'en apprendre un peu plus, de consulter quelques extraits sonores et vidéo ou éventuellement de passer commande d'un album ou deux...

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8 octobre 2007 1 08 /10 /octobre /2007 19:12
Florence CESTAC
Dargaud – 2007
 
Pour les chevronnés de la bande dessinée, Futuropolis est, depuis les années 70, un label à la fois d’exigence artistique et de démarche originale. Les albums Futuropolis ne ressemblaient à aucun autre avec leurs formats improbables, des noms de collections surprenants (Hic et Hunc, Maracas…) et des auteurs souvent inconnus. Une démarche artistique ambitieuse et donc risquée, heureusement soutenue par des auteurs plus vendeurs comme Tardi ou Bilal.
 
Florence Cestac, aujourd’hui reconnue comme auteur à part entière (Le Démon de Midi, Super Catho avec Pétillon) est à l’origine de cette aventure, avec son compagnon Etienne Robial, célèbre par ailleurs pour ses créations et relookages TV. Les logos de Canal + et de M6, par exemple, portent sa signature.
 
Au fil d’une centaine de page, elle raconte l’épopée de ces ex soixante-huitards, passionnés de BD, de comix, qui, de libraires, se lancent dans l’édition et la diffusion avec des bonheurs assez divers. Tournées des librairies, festival de la BD, états d’âme des auteurs, relation avec les imprimeurs… tout y passe.
 
Voici une BD que j’ai dévorée d’une traite. D’abord parce que c’est l’histoire – authentique - d’une poignée de passionnés. Ca fleure bon le bricolage et pourtant ça marche parce que c’est gens là avaient une belle détermination et surtout beaucoup de talent. Des artisans, dans le sens noble du terme, sans l’ordinateur (ça n’existait pas, tout simplement) qui travaillaient plus  à l’intuition qu'au plan marketing ou études de marché.
 
Florence Cestac raconte toutes ces années de galère et de bonheur avec un sens du récit remarquable. De la nostalgie, un peu, mais surtout beaucoup d’humour et d’auto dérision car elle ne s’épargne pas au passage.
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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 18:04
Sans doute dégouté par mon post McCartney sur mon MP3, la Sonothèque a décidé de cesser son activité.
 
La Sonothèque, grosse enseigne brestoise de disques, DVD, affiliée au groupe Starter, a fermé définitivement ses grilles lundi 1er octobre, sur décision du tribunal de commerce de Brest (Ouf, le blog du canal n'y est pour rien !).
Je n’étais pas client du magasin mais cette fermeture ne peut laisser aucun mélomane indifférent et repose la douloureuse question de l’avenir des disquaires en général.
 
A l’heure ou la diffusion de la musique est très nettement facilitée par internet, quel intérêt le consommateur garde à fréquenter un disquaire ? On peut – presque – tout écouter sur internet, tout télécharger en payant ou en piratant ou encore acheter par correspondance. Du coup, pourquoi visiter un magasin de disques ? Le conseil du disquaire ? Des conseils, on en trouve à la pelle sur les blogs, les sites et encore les magazines pour les amateurs de support papier. En ce qui me concerne, je garde un plaisir tactile à me plonger dans cet océan de disques. J’aime le contact avec le personnel du magasin, on parle de disques mais aussi de l’actualité musicale locale, on partage ou on défend nos coups de cœurs. Le petit tour chez le disquaire reste pour moi un moment de bonheur.
 
Par ailleurs, la fréquentation des concerts est également en baisse. Les annulations de concert par manque de réservations deviennent de plus en plus fréquentes. Dernier en date : celui de Benjamin Bioley à la Carène (Brest).  
 
Aujourd’hui, à Brest, il reste donc, avec la FNAC et quelques petits indépendants, Dialogues Musiques qui affirme bien garder la tête hors de l’eau. Mais pour combien de temps encore ? 
 
Sources : Patrice Le Berre dans Le Télégramme paru le 3 octobre 2007.
Samedi, en pleine après-midi. Des clientes déroutées devant les grilles du magasin (à noter que le néon de l'enseigne brille toujours !)
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 22:48

Film de Juan Carlos Fresnasdillo
Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Jeremy Renner
Sorti le 19 septembre 2007
Interdit au – 12 ans.

 
 
Film du mois ou « navet stupide et ultraviolent »? Ainsi sont les critiques ! Enflammées d’un côté, glaciales de l’autre.
La suite du film « 28 jours plus tard » réalisé par Danny Boyle en 2003 suscite des avis partagés. D’un côté l’excellent Christophe Lemaire, dans Rock&Folk, de l’autre Télérama. Pour ceux qui ne connaissent pas Christophe Lemaire, il est utile de préciser que ce critique est pour le moins rock&roll dans ses choix. Du gore, du sexe, du bizarre, du déjanté voilà les domaines bienvenus dans la rubrique ciné de Rock&Folk, avec un attachement très marqué pour les films de série B, ceux là même qui sentent les bouts de ficelle et les moyens de fortune. On peut ne pas être d’accord avec les choix éditoriaux de Lemaire mais on doit admettre que le bougre écrit remarquablement bien !
 
N’aimant pas faire les choses à moitié, je me suis procuré au vidéoclub le DVD de « 28 jours plus tard » histoire de me rafraîchir la mémoire. L’idée de base est excellente : Le virus de la fureur (les hommes deviennent enragés) qui se propage par le sang (morsure mais pas seulement) rend la vie des quelques non contaminés particulièrement pénible. Au-delà de ce synopsis, Danny Boyle, réalisateur très prisé par les auteurs de ce blog, avait fait un film de genre très réussi avec une photographie soignée et des effets spéciaux à vous retourner l’estomac (pour les non habitués comme moi).
 
4 ans plus tard, Danny Boyle, à la production, confie la caméra à Juan Carlos Fresnasdillo pour réaliser la suite. Les contaminés sont morts de faim et l’ONU commence à repeupler Londres dans une zone sécurisée. Première nouveauté, pour une suite : l’absence des acteurs du premier volet. Pour le reste, le scénario est vraiment bien ficelé et original. La qualité de l’image est également au rendez-vous. Je n’ai pas trop apprécié en revanche les scènes d’actions, au découpage tellement serré et saccadé que l’on devine plus ce qui se passe (et encore !) qu’on ne le voit. D’un autre côté, je ne suis pas sûr non plus d’avoir envie de voir trop lentement certaines scènes où les membres déchiquetés valdinguent dans tous les coins de l’écran.
 
Bénéficiant de plus gros moyens que le premier opus (effets spéciaux, présence de Robert Carlyle, acteur familier de Danny Boyle (dans Transpotting et La Plage), héros de Full Monty dans un autre registre), voilà une suite qui ne démérite pas, au contraire.
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1 octobre 2007 1 01 /10 /octobre /2007 18:13

Film américain de D.J. Curaso (quel nom !)
Avec Shia LaBeouf (re quel nom), Carrie-Ann Moss (la jolie maman un peu fatiguée) David Morse (le voisin bizarre), Cathy Immordino (la voisine pulpeuse)
Sorti le 22 août 2007

« Fenêtre sur cour » (Alfred Hitchcock – 1955) est clairement la référence de Paranoïak, mais version ados. Autant traduire par : version un peu pénible. Je précise ici que ça n’est pas les ados que je trouve pénibles (enfin pas tous) mais les films pour ados (en même temps, c’est normal, ayant quand même largement passé la limite d’âge).
 
Ca démarre par un ado perturbé et assigné à résidence. Privé de jeux vidéo et de télé par une maman qui en a marre de son petit con de fils – et on la comprend - Kale va commencer à regarder ce qu’il se passe chez les voisins. Et lorsque le voisin est une voisine, belle et de son âge, c’est encore mieux.
 
On pourrait se dire qu’un homme qui roule en Ford Mustang ancienne ne peut pas être mauvais. Et pourtant il est inquiétant à souhait, ce voisin (remarquable interprétation de David Morse) dont le comportement va vite intriguer Kale.
 
Paranoïak évoque d’avantage un épisode teenage de « Desperate housewifes » que le chef-d’œuvre d’Alfred Hichcock avec James Stewart (quelle classe !) et Grace Kelly (quelle femme !). Dans la catégorie remake  pas trop conforme (grosso modo, on garde le principe du mateur qui découvre des trucs pas très nets chez un voisin) on se souviendra du Body Double de Brian de Palma. Même s’il porte les stigmates de son époque (1985 : musique à ch…, coiffure de lionne péroxydée de Mélanie Griffith), voilà un film qui garde encore aujourd’hui tout son impact. Je ne garanti pas la même postérité à  Paranoïak.
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 21:57

Scénario : Frank Giroud
Dessins : Milan Jovanovic

Tome 1 : 2004
Tome 2 : Novembre 2005
Tome 3 : décembre 2006

« Secrets » est une série de la collection « Empreintes » de l’éditeur Dupuis. Ce qui nous permet en préambule d’apprécier les nuances entre éditeur, collection et série. L’auteur de la série « Secrets » n’est autre que Franck Giroud, que nous avions rencontré cet hiver à l’occasion de l’expo sur le Décalogue. Auteur prolixe, menant de front des séries tentaculaires, mêlant intrigues policières dans un contexte historique toujours prégnant.

La 4ème de couverture présente ainsi la série : « Des secrets honteux ou redoutables, enfouis de génération en génération au sein de chaque famille. Mais vient toujours un moment où tombent les masques et craquent les silences : personne n’est alors épargné ». La série se décline en cycles (nouvelle notion à ajouter à notre énumération du départ). Chaque cycle est confié à un dessinateur différent.

Le Serpent sous la glace est donc un cycle en 3 tomes dont le dessin, efficace est confié à Milan Jovanovic dans un style plutôt neutre qui ne me pousse pas à un grand enthousiasme.

En revanche, fidèle à sa méthode et au principe de la série, Franck Giroud nous délivre ici une fresque passionnante qui nous plonge en plein dans la Russie. Celle d’hier, stalinienne, à celle d’aujourd’hui, livrée à la mafia. Nous suivons l’enquête que mène Valentin sur le passé de son père dont il ne sait, au départ, presque rien. Frank Giroud se révèle une nouvelle fois un conteur de talent, avec un sens du rythme qui ne se relâche pas. Cette histoire est digne des meilleurs scénarios de Pierre Christin, autre orfèvre en la matière.

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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 22:32
Oui, c'est bien Paul à gauche - et non Sid Vicious en 1977.
 
Ca y est, j’ai téléchargé de la musique sur internet.
Hé Papy, faut se réveiller, on est en 2007, là ! Aujourd’hui TOUT LE MONDE télécharge de la musique. Et depuis longtemps déjà. Alors un article qui commence ainsi, y’a comme une petite odeur de moisi...
 
En fait, et ça serait sympa de me laisser finir, c’est la première fois que je télécharge sur un site payant ! C’est ça, aggrave ton cas, et raconte que tu es un émule du piratage !
Je crois que je vais museler l’italique si je veux avancer un peu.
 
Donc c’était il y a déjà 15 jours, je lis quelque part qu’un concert du bassiste gaucher est disponible uniquement en téléchargement sur i-tunes. Houpalà ! Voilà un cas de conscience pour un adepte du support physique. Plaçant au sommet de la hiérarchie, le glorieux vinyle, tolérant le CD pourvu qu’il soit dans un bel écrin digipack, je reste un opposant du téléchargement – payant – comme seul moyen de diffusion de musique enregistrée que les grands prédicateurs nous annoncent pour un proche avenir.
 
Mais que ne fait-on pas par amour ? Y compris l’amour de la musique ? Reniant – temporairement – mes convictions les plus intimes (attention, je ne suis pas encore prêt à me rendre en camping-car au plus beau festival du monde), je procédai au téléchargement d’un mini concert de McCartney. 6 titres enregistrés cet été lors du festival iTunes à Londres.
 
Tout se passe à merveille, y compris le débit de mon compte bancaire. Passé une première écoute directement sur le PC et ses enceintes idéales pour les musiques compressées, me viens alors l’envie de copier ma fraîche acquisition sur mon MP3 et là, c’est le drame ! Le lecteur refuse de lire les fichiers. Damned. J’appelle ma fifille qui possède un iPod (une joli bâton tout blanc et aveugle). « Pas de problème ! Ca marche ! » Me répond-elle avec un grand sourire, car la fifille aime les produits de marque et se délecte de pouvoir prouver leurs avantages. Nous découvrons bien vite qu’avec iTunes, ce n’est pas du MP3 que vous téléchargez mais du M4P.
Soupir…
Car votre serviteur n’a rien d’un bidouilleur : le moindre obstacle sur le PC et c’est la débâcle. Ou plutôt le repli stratégique car la bête – toujours votre serviteur, mais dit autrement – fait preuve d’une belle opiniâtreté et revient à l’attaque les premiers émois oubliés.
 
Bon, après quelques pénibles cafouillages j’y suis enfin parvenu. (pour les blaireaux de l’informatique, il faut en fait graver un CD sur le lecteur iTunes puis convertir ce CD en MP3 sur le disque dur). Mais quand même, je trouve un tantinet mesquin de mettre en vente un format qui ne soit pas standard mais visiblement réservé au seul lecteur de la marque.
 
Mais je n’ai pas parlé du concert de sir Paul :
 
Alors au programme :
  • Coming Up
  • Only Mama Know
  • That Was Me
  • Jet
  • Nod Your Head
  • House of Wax
 
Il est intéressant de noter la présence de quatre titres du dernier album, Memory Almost Full. Plus Coming Up (que je n’ai jamais aimé) et Jet (dont je ne suis pas fan). Hélas,les versions de Memory Almost Full ne présentent qu'un faible intérêt et me semble un brin en deçà des originaux. A noter que Paulo a tout de même délivré un set particulièrement musclé pour un homme de 65 ans prouvant que la scène et le rock, c’est toujours son truc.
See you, Paul !
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