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Ce blog, créé en octobre 2006, a pour mission de partager nos passions en musique,  cinéma, bouquins et plein d'autres choses encore.

De Nantes à Brest, puisque ce sont les villes qui bornent notre éloignement géographique, nous utilisons le blog comme canal de nos coups de coeur !

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dossier Beatles

 

 

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24 septembre 2007 1 24 /09 /septembre /2007 13:01

Brignogan-Plages, 22 septembre 2007

Violine pour la mariée, Tholonet pour la DS.
La robe de la mariée est une création de Stéphanie Leutellier, Cholet.

 

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20 septembre 2007 4 20 /09 /septembre /2007 22:38

Film français d'Eric Guirado
avec Nicolas Cazalé, Clothilde Hesme, Daniel Duval, Jeanne Goupil, Paul Crauchet.
Sorti le 15 août 2007

Comme je me rends presque toujours au cinéma sans lire le moindre résumé – rien ne m’agace plus que de savoir ce qu’il va se passer pendant toute la première demi-heure, je n’avais pas trop d’idée sur ce film.
 
Je craignais encore un film sépia sur les vieux métiers sans trop d’appréhension toutefois car je connaissais le premier opus d’Eric Guirado « Quand tu descendras du ciel », film assez dur, tourné la caméra à l’épaule comme un documentaire.
 
L’histoire : Pour remplacer son père à l’hôpital, Nicolas va reprendre l’épicerie familiale.
 
Mais voilà, Nicolas n’a pas franchement le sourire commerçant, pas plus qu’il n’a le sens du contact. Autant dire que pour la tournée des villages avec le vieux Peugeot J9 notre jeune homme n’a pas les bons atouts en main.
 
C’est à une nouvelle chronique sociale que se livre l’auteur. L’âpreté des sentiments, les tensions familiales toujours prêtes à exploser, la difficulté à communiquer, voilà le terreau de ce film ! Bon, dis comme ça, je doute que vous vous précipitiez pour aller le voir. Mais puisqu’il est question de la vie et des rapports humains, il y a aussi de la tendresse. Et de l’humour. Et puis, un J9 qui se promène dans les montagnes de la Drôme, c’est déjà du bonheur sur le plan visuel.
 
A noter que l’on retrouve ici une tête qui est familière dans le cinéma français, c’est celle de Paul Crauchet. Bien sûr ça ne vous dit rien ! En même temps vous êtes excusables… Paul Crauchet fait partie de ces acteurs dont on connaît le visage mais dont le nom n’évoque rien. Faites donc une requête sur Google pour me donner raison.
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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 22:51

La fille coupée en deux
Film français de Claude Chabrol
Avec Ludivine Sagnier, François Berléand, Mathilda May, Benoît Magimel...
Sortie le 8 août 2007

Je suppose que je n’étonnerai personne si je déclare ne pas être insensible au charme de Ludivine Sagnier. Elle était particulièrement bonne dans Swimming Pool de François Ozon. J’apprécie également François Berléand, sans doute pas pour les mêmes raisons, on s’en doute également. J’ajoute enfin que je me délecte souvent des films de Claude Chabrol. Sa peinture de la petite ou grosse bourgeoisie provinciale est aussi croustillante que réaliste. De plus, le réalisateur est souvent très pertinent dans ses choix de casting. On comprendra aisément pourquoi je n’ai pas réfléchi à deux fois avant de pousser la porte du cinéma.
 
L’intrigue : Une jeune femme qui veut réussir dans la vie et dont le rayonnement séduit ceux qui l'entourent, s'éprend d'un écrivain prestigieux et pervers, et épouse un jeune milliardaire déséquilibré (Benoît Magimel).
 
Les acteurs sont, comme prévu, excellents. On jubile vraiment à voir François Berléand campant  à merveille cet écrivain désabusé, hypocrite et un rien libidineux. Benoît Magimel est une tête à claque très convaincante et Ludivine Sagnier est un peu en deçà de ce que j’attendais. Elle est par exemple nettement moins craquante que dans Swimming Pool. Mal maquillée (à mon goût, en tous cas), elle a un petit côté pétasse, peut être imposé pour le rôle. A côté d’elle, Mathida May, de 24 ans son aînée, a un charme fou. Bref, le casting est à la hauteur.
 
En revanche, le film manque très nettement de rythme. Souffrant de quelques longueurs comme si le chef d’orchestre s’accordait une petite sieste avant de passer à une autre scène. Ca casse un peu l’ambiance. Le scénario est assez faiblard alors qu’en revanche les dialogues offrent aux acteurs de superbes scènes.
 

Voici donc un film en demie-teinte. A voir surtout pour les acteurs.

François Berléand : on dirait Pete Towshend, non ?

Mathilda May : la quarantaine pleine de charme

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13 septembre 2007 4 13 /09 /septembre /2007 21:34

Le Passage - Août 2007

Allez, une petit mot, vite fait, bien (on espère) fait.
Car il me faut quand même vous causer du dernier polar que j’ai lu dévoré. En matière de roman policier, il est un signe qui ne trompe pas : la fébrilité de la lecture. Ne pouvant lire que par courte tranche, je profitais de chaque opportunité pour avancer dans la lecture. Une vraie obsession : un petit quart d’heure à midi, arraché entre le dessert et la précipitation du rappel aux obligations professionnelles, devant renoncer à la délectation d'entamer un nouveau chapitre, aussi court soit-il, un autre quart d'heure juste avant de dîner, le maximum de temps avant d’être vaincu par les paupières et le matin en duel avec le bol de café.
 
Un vrai bonheur de lecture.
Le mieux bien sûr est d’en savoir le moins possible sur l’intrigue. En gros : deux héroïnes dominent l’intrigue. D’un côté Lucie Hennebelle, la flic blonde qui va une nouvelle fois assouvir sa fascination pour le morbide lorsqu’elle va recueillir Manon, mathématicienne amnésique, échappée d’une séquestration bizarre. Il va être rapidement question d'un "professeur", un sérial killer particulièrement sadique...
 
Je m’arrête là. C’est brillant, ça évite les poncifs du genre et surtout, c’est terriblement haletant, vous l’aurez compris.
 
Merci Jean-François D. pour ce cadeau !

PS : Et vous savez ce que je lis actuellement ? La Chambre des Morts... précédent roman du même auteur (voilà aussi pourquoi, j'ai pas trop de temps aujourd'hui)

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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 23:29

Lu sur un blog, un court "hommage" à Pavarotti. Dans la série "plus c'est court, meilleur c'est"

http://zicdelanmil.over-blog.com/article-12208515.html

Sinon, vous l'avez remarqué, le blog tourne un peu au ralenti ces jours-ci. Normal, la rentrée nous retrouve tous les trois bien accaparés...  Nous devrions retrouver le rythme dès le mois prochain !

Philippe

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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 20:19
MAUPASSANT (1850-1893)
CONTES DU JOUR ET DE LA NUIT
 
OK, c’est pas très rock&roll, Maupassant. Faisant mon sac de voyage à la dernière minute, comme d’hab. je prends le premier bouquin sur la pile « livres à lire ». Coup d’œil sur la couv. « Tiens, c’est Juju qu’à dû me poser ça ». Et je fourre le bouquin entre les tee-shirts et le pull (un seul : l'été sera chaud... je croyais !). Un peu plus tard, mon libraire chéri me colle dans les mains un gros pavé « La Mémoire Fantôme » de Frank Thilliez. J’avoue que pendant les vacances je lis très peu. Le reste de l’année aussi, c’est vrai. Mais l’été encore moins. C’est pourquoi le format « nouvelles » me plaisait assez. Une par jour, ne pas dépasser la dose prescrite…
 
Evidemment, les littéraires que vous êtes sûrement vont encore se dire que décidément Philippe est en dessous de tout à ne pas avoir lu Maupassant. Quand même au moins à l’école ? Ben non, m’en souviens pas. Faut croire qu’à l’époque j’avais les écoutilles sérieusement bouchées.
 
Mais nous nous égarons. Alors, en fin d’ouvrage y’a un monsieur qui analyse et décortique l’œuvre de Maupassant. Et va-y que je te trouve des rapports avec la vie de l’auteur, que je te renvoie à l’œuvre de ses contemporains. Rassurez-vous, je ne vous ferai pas tout un plat. « Les Contes du jour et de la nuit » c’est bien ! Franchement très plaisant à lire. Les histoires sont bien troussées, originales et le style est vif. Beaucoup de contes sont tristement navrants. Les pauvres gens sont vraiment très pauvres et n’ont pas grand-chose à espérer ici bas, la méchanceté étant un caractère assez commun des personnages de Maupassant. Ami des Happy End, passe ton chemin. Chez Maupassant quand t’es dans la merde, tu y es jusqu’au coup et tu peux compter sur l’entourage pour t’y enfoncer un peu plus. Dit comme ça, ça pourrait vite être désespérant mais non, car il y également une pointe de cynisme et une bonne dose d’humour, malgré tout. Pour l’humour noir, j’ai adoré par exemple : «La Roche aux Guillemots » .
 
Ecrites entre 1883 et 1884 ces nouvelles n’ont rien perdu de leur saveur et j’avoue avoir dévoré en une après-midi d’orage sous la tente ce que j’avais prévu pour l’ensemble des vacances.  
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28 août 2007 2 28 /08 /août /2007 13:13

Au hasard d'une placette en montant vers le parc Güell...

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1 août 2007 3 01 /08 /août /2007 22:07

Je l'avoue d'emblée, cette photo n'est pas de moi, ce n'est pas ma voiture et ça n'est pas ma femme.  Ce cliché est l'oeuvre du photographe italien Maurizio Marini. Les tournesols, les oliviers...  Quel parfum de vacances. Pour découvrir toute la série cliquez ici

Autre ambiance, mais cette fois, c'est moi sur la photo et c'est la DS de mon père. Nous sommes en 1968/1969. C'est également l'été mais c'est déjà le soir et il va falloir songer à installer la caravane.

 

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23 juillet 2007 1 23 /07 /juillet /2007 21:20

L’ABSENCE DE L’OGRE

Dominique Sylvain
Viviane Hamy (2007)
 
Lorsque mon libraire favori m’annonça la prochaine venue de Dominique Sylvain, j’avoue que cela me laissa quasi de marbre. « Connais pas » fut ma première réponse. « ben justement, c’est l’occase » me répondit-il « surtout pour quelqu’un qui aime le polar ». Sans doute que mon libraire, visiteur occasionnel de ce blog, ne retrouvera qu’un lointain rapport avec notre réelle conversation mais il faut bien que je résume tout en conservant l’essence de nos propos.
 
La première bonne surprise fut de découvrir que Dominique Sylvain, c’est pas un gars, c’est une fille. Et une fille aussi charmante que sympa. Alors, même si je voulais dire du mal de son bouquin, j’y arriverais pas et je m’étais dit : « si j’aime pas, j’en parle pas ».
 
Puis j’ai laissé reposer le livre sur ma pile d’ouvrages à lire. Je procède souvent avec les livres comme avec les bouteilles. J’entrepose quelques temps avant de consommer, sauf s’il y a urgence.
 
L’histoire : tout démarre avec le meurtre de Lou Necker, jeune rockeuse qui squatte une usine désaffectée. Brad Arceneau, jardinier au Parc Montsouris est le coupable idéal. Une fausse identité et un passé trouble. Mais Ingrid Diesel connaît bien Brad et est persuadée de son innocence. Aux côté de son amie Lola, l’ex-commissaire, elle va mener une contre-enquête.
 
Des odeurs, celles des épices, des jardins secrets ou publics, des saveurs, celles des mets de Maxime ou de la Nouvelle-Orléans, des musiques, soul si possible (Otis Redding, Marvin Gaye ou les Neville Brothers) mais pourquoi pas rock gothique avec les Vampirellas sans oublier le toucher, celui de ces corps que le « regain » affole : Pas de doute, l’écriture de Dominique Sylvain est sensuelle. Avec un humour délicat, comme effleuré, l’auteur met en scène une multitude de personnages pas toujours aussi clair qu’on pourrait le croire. Chacun a ses troubles et ses doutes. 
 
Dominique Sylvain a également l’art de raconter les lieux. Comme ce petit paradis de verdure qu’est le parc – ou du moins ce qu’il en reste – de Louis Guillaume Giblet de Montfaury, botaniste du XVIIIème siècle dont la romancière va jusqu’à écrire la biographie. Ou encore cette évocation de la Nouvelle-Orléans encore sous le traumatisme de Katrina.
 
Néanmoins nous sommes bien dans un polar et, après avoir laissé le lecteur s’aventurer sur de fausses pistes, la révélation du coupable est une réelle surprise.
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16 juillet 2007 1 16 /07 /juillet /2007 18:32

Boulevard de la Mort - film américain de Quentin Tarantino - 2007, avec Kurt Russell, Rose McGowan, Zoe Bell, ...

 

 

« Un Tarantino, c’est pas comme une boîte de chocolat, on sait toujours sur quoi on va tomber »

 F. Gump – Philosophe américain

 

Quelques standards soul des années 60, des actrices au charme et au tempérament forgés, de longs dialogues et des clins d’œil au cinéma de genre et aux séries B, telle est l’invariable recette qu’utilise Tarantino pour chacun de ses films.

Partant de ce postulat, soit on aime, soit on déteste, en ce qui me concerne : j’aime… enfin, d’habitude…

 Mais abordons le synopsis : des jeunes filles partent en week-end en voiture, elles s’arrêtent dans les bars et font la connaissance de Stuntman Mike : cascadeur recyclé et has been, ancienne doublure d’acteurs de séries B. Sous des abords sympathiques, Mike se révèle rapidement comme étant un tantinet dérangé…

 Bon, qu’en penser ? D’abord ce que j’ai aimé : la prestation de Kurt Russell en cascadeur balafré, il campe le rôle à la perfection ; puis la musique, Mink Deville, Jack Nitzsche, T Rex, Eddie Floyd … simplement excellente ; le charme des actrices – à la Uma Thurman – on voit autant leurs fesses que leur visage, ce qui compense un jeu parfois poussif (ça vire presque à l’exposition de bimbos, par moment). J’ai également aimé la Ford Mustang jaune (même si c’est pas un modèle 60’s) et la déco du capot de Stuntman Mike.

 Et puis… il y a le reste, ce que j’ai moins aimé : les dialogues tout d’abord, pourtant Tarantino est une référence en la matière, c'est l’art de la rhétorique ou comment rendre passionnant un débat sur le nom français du « quarter pounder with cheese » (dans Pulp Fiction, rappelez-vous) ; là c’est tout mou : les filles parlent de truc de filles pendant des heures et c’est lassant à mourir, d’autant plus que la VF -  plus que limite - transforme l’argot américain en un jargon complètement ringard mâtiné de quelques expressions hyper tendance pour paraître plus djeunz ! Bref, ces passages là m’ont paru longs et barbants…

Le jeu des actrices également, parfois pataud, très hétérogène en fait : du très bon et du… moyen.

 

Bon au final, ce film n’est pas aussi réussi qu’un Jacky Brown ou qu’un Pulp Fiction, la réalisation et le jeu de Russell sauvent la mise, le talent de Tarantino permet d’assurer le minimum syndical mais sincèrement j’en attendais un peu plus en achetant mon ticket.

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